une nouvelle arrivée

Meira avait reussi à convaincre sa mere de la laisser se rendre au pensionnat par ses propres moyens. Apres avoir passer environ une heure dan sles transport en commun et un petit trajet à pied, il semblait qu'elle et vincent étaient arrivés. Elle tenait le chien par une simple laisse rouge et avait troqué son jean contre une robe d'été, histoire de faire bonne impression. C'était le début d'apres-midi et une légère brise s'était levée, elle n'avait qu'un sac qu'elle portait en bandoulière et qui commençait à lui faire mal à l'épaule. Meira fit quelques pas vers la porte d'entrée puis s'arreta. Elle voulait sentir encore une fois le vent sur son visage et l'odeur qu'il transportait avant de se confronter aux autres. Meira arrivait à savoir si un endroit était bon ou pas juste à l'odeur du vent. Elle prit une grande bouffée d'air puis se remit en marche.

" En avant, vince!"

Elle arriva devant des escaliers en pierre apparemment, un...deux...trois. Elle avait prit l'habitude de compter dans sa tête chaque fois qu'elle arrivait dans un lieu nouveau, elle ne s'en rendait pas vraiment compte. C'était un seconde nature chez elle, comme instinctif. elle fit trois pas avant de tendre la main vers la poignet de la porte, elle l'ouvrit. La porte était lourde et en bois massif, elle faisait un leger grincement et le bois craquait. Elle entra et referma la porte derriere elle. Meira avança vers le milieu de la piece et écouta attentivement.

* personne!*

Meira n'entendait que la respiration de Vince qui resonnait un peu dans le hall, il doit être grand. Elle fit un pas pour inviter le chien à la conduire, ils allèrent tout droit et Meira se trouva de nouveau devant des escaliers. Quinze marches puis un palier, vince tira à droite doucement et ils grimperent 37 marches avant le second palier. Meira s'arreta et posa son sac, il lui faisait trop mal. Elle se massa un peu l'épaule pour atténuer la douleur, avant de repartir.

[ COULOIRS ET ESCALIERS ]

En montant les escaliers, elle ne sentît même pas la présence de Ronny juste à côté d'elle. Il l'a regarda avec son chien comme pour la passer dans une sorte de scanner qui permettrait de juger une personne: sa personnalité, son originalité, son parcours dans cette vie qui lui semblait d'ailleurs sans grand intérêt. Vincent ne fit aucun mouvement comme observant ce que Ronny allait faire. Il ne haleta pas non plus comme le font tous les chiens. C'est ce qui intrigua d'ailleurs meïra, pour ne pas dire la fit peur.
Ronny en la jaugeant du regard repensa à sa mère, elle qui avait le regard souvent dans le vague pour penser, réfléchir même oublier. Il eût les mêmes impressions et soudainement il fut convaincu d'une chose. Mais ne savait pas quoi encore et il allait le découvrir. Par respect pour la mémoire de ses parents. De sa mère.

[ Heu suis dejà dans les escaliers et les couloirs ]