Au commencement, il y a ...

Ronny franchit la grande porte an bois massif. L'air hagard , il se tourna tout d'abord vers celle-ci pour partir . Il sasit la poignée, la tourna et ouvrit la porte... Puis il s'arrêta et réfléchit. Et toute sorte de pensées obscures lui vinrent à l'esprit. Il ravisa son jugement et d'un pas décidé il pris son sac avec une poigne dont lui-seul à le secret et se dirigea vers l'escalier comme-ci la vaste demeure lui était familière. Au pied de l'escalier son sac glissa de sa main. Il resta un moment stoique et s'asseya soudainement comme dépassé par les évenements. Il prit sa tête entre ses mains. Il se mit à pleurer doucement comme un jeune garçon prisonnier de son âge: partagé entre les larmes et le chagrin comme quand il avait six ou huit ans et qu'il tentait par tous les moyens de se faire consoler par ses parents aimants, et , compte tenu de son âge se comportait comme un homme un vrai. Mais la douleur fut plus forte, il se laissa aller. Et cinq bonnes minutes passèrent et il s'arrêta comme frappé par une grâce divine.

Leyran revenait d'une séance de jogging, il était trempé de sueur. Il était entré par la porte de derrière qui donnait sur le parc et passa par le hall pour regagner sa chambre, histoire de recuperer de quoi se changer avant d'aller prendre un bon bain.
Quand Leyran arriva dans le hall, il vit que quelqu'un était devant les escaliers, un nouveau apparement. Il était ici depuis deux jours mais il se demandait si c'est à ça qu'il ressemblait quand il était arrivé, aussi... triste.
Leyran n'attendit pas d'être à sa hauteur pour l'interpeler, et il fit resonné son énorme voix dans le hall.

" Salut! Je suis Leyran de Balernac et toi? Je te demande pas si t'es nouveau."

A la fin de sa phrase, Leyran avait parcourru toute la distance qui le separait du nouvel arrivant. Il était très musclé mais Leyran le trouvait assez petit, mais vu la taille qu'il faisait peu de personne lui paraissait grande de toutes façons.

Ronny fut suroris non pas par la voix grave et caverneuse de Leyran, mais plutôt surpris par sa présence. Un bon nombre d'interrogations lui vint à l'esprit.
"M'a-t-il entendu pleurer ? Qu'est-ce qu'il fait là ? Qui est-il pour se permettre de me parler ? Ai-je l'air aussi paumé que cela ?"
Ronny se rendit comme pour rendre toute sa virilité à sa personne. Malgré le fait qu'il pensait que ça ne servait absolument à rien. Il fit mine de lever la tête . La tentation fut trop forte, il le provoqua du regard. Après tout, savait-il qui il était ? Non ! "Alors pourquoi s'adresse-t-il à moi ?" La colère et la honte passèrent et Ronny se rendit vite compte que sa voix ne collait pas du tout à sa morphologie. Soudain un sentiment qu'il n'avait plus ressenti depuis longtemps l'envahi ! La moquerie. ALors il dit après tout, la plus belle des fleurs peut être carnivore. Et en regardant bien, dans les yeux de Leyran, il eût un frisson. Le miroir ! Il eût l'impression d'un mirroir ! Oui ! Alors pour ne pas se faire surprendre et pour éviter toute situation délicate, il rebondit.
"Tu saurais toi , à qui je dois m'adresser pour avoir les clefs de mes appartements?"
L'espace d'un instant il se rendit compte que Leyran avait continué son chemin sans s'arrêter.

"Tu saurais toi , à qui je dois m'adresser pour avoir les clefs de mes appartements?

- Tes appartements? Tu vas être déçu parce qu'on est trois par chambre."

Leyran eut un petit rire amusé devant les illusion du jeune homme qui se tenait devant lui et qui visiblement tenait à lui faire tête en le regardant droit dans les yeux. Mais peu de personne avait reussi à soutenir son regard, il n'avait jamais compris pourquoi.

" Viens, c'est en haut. Je te previens il y trois étages à monter. Tu veux que je te prenne ton sac ça ira plus vite et tu seras plus à l'aise pour monter. En plus, tu dois être crever par ton voyage non? Au fait, c'est quoi ton nom? "

Leyran avait commencé à monter les escaliers et avaient enjambé quatre marches d'un coup puis s'était retourné pour attendre le jeune homme.

"Pour ce qui est de mon sac, je te remercie mais je pense que je suis un assez grand garçon pour ça. Merci. Et non, je ne suis pas fatigué par le voyage vu que je suis arrivé par avion et en train j'ai donc eu le temps de me reposer. Enfin si tu sais de quoi je parle."
Ronny ouvrit la marche comme pour affirmer son autorité, avec cette étrange impression de devoir prouver qu'il était lui aussi un mec, un vrai !!!
Ils montèrent plusieurs marches dans un silence de mort. Ni l'un ni l'autre ne reprit la conversation. Il laissa doucement Leyran passer devant. Tranquillement. Cela lui permit de scruter la stupéfiante musculature de celui qu'il considérait désormais comme son rival.
Un rival qui avait osé lui adresser la parole sans aucune crainte et c'est ce qui fit de Leyran son rival. Il y songea sans même savoir ce que voulait dire ce mot. Il s'était refusé jusqu'à présent d'éprouver ce sentiment étrange de peur de faire resurgir, au détour d'une occasion, sa ressemblance avec son vrai père. Pourtant, il se sentit obligé au contact de cette montagne effarouché de le laisser venir, comme une douce alcôve après une dure immersion dans une réalité plus que probable.
Une brute !!! C'est ça !!! Leyran est une brute !!! Une brute qui aurait sûrement l'opportunité de se frotter à sa froideur et à son indifférence à la longue.

" Pour ce qui est de mon sac, je te remercie mais je pense que je suis un assez grand garçon pour ça. Merci. Et non, je ne suis pas fatigué par le voyage vu que je suis arrivé par avion et en train j'ai donc eu le temps de me reposer. Enfin si tu sais de quoi je parle."

Leyran fut un peu surpris par la reponse et vit le jeune homme passé devant lui de manière assez hautaine.

* Mon pauvre, si tu savais que la compagnie d'avion que t'as utilisé m'appartenait surement tu serais vert! *

Ils montèrent plusieurs marches mais Leyran le rattrapa tres vite et reppassa devant lui. Il reignait un silence de mort comme rarement il en avait connu. Ce nouveau pensionnaire n'avait pas l'air très commode mais bon, peut-être que lorsqu'il aura dégelé les choses se passeront mieux. Keiko aurait été plus doué que lui pour ça, c'était certain.
Ils arrivèrent très vite au troisième étage, Leyran ouvrit le registre et prit le stylo. Puis il se tourna vers le nouvel arrivant.

" Tu vas être obligé de me donné ton nom cette fois. Tu dois être inscrit dans le registre pour la repartition des chambre."

Leyran était penché sur le bureau et attendait une reponse.

Voulant affirmé un peu plus son côté de mâle dominant, Ronny s'avança vers Leyran et lui prit le stylo des mains. Il le fît avec beaucoup de délicatesse et de sensualité, comme-ci qu'il voulait séduire non pas le grand homme mais cet objet phalique qui pourrait, en d'autres circonstances, prêter à une de ces confusions de situations. Ce n'était pas le souci de Ronny, La virilité n'avait marché avec Leyran alors il tenta la sensualité pour le dérouter un peu avec de la chance ou tout simplement pour examiner sa réaction.
"Je te remercie" après avoir pris le stylo et le lui avoir rendu, "maintenant si tu veux savoir comment je m'appelle, tu n'auras qu'à lire le registre !" et il s'éloigna doucement dans une volupté gracieuse sans déborder dans du grotesque ou de l'absurde. Il sut se diriger car il eût le temps de lire le numéro de sa chambre. Tout en se rapprochant de celle-ci il zieutât discrètement dans la direction de Leyran pour voir s'il oserait lire son nom. * Effronté comme il est, cela ne m'étonnerait même pas*.

Le nouvel arrivant lui prit le stylo des mains avc une certaine sensualité mais Leyran commençait à se demander à quoi il pouvait bien jouer. Il pensait peut-être pouvoir le destabiliser mais Leyran en avait connu d'autres, les actionnaires de certaine entreprise de son père avait déjà essayer et il s'était tous casser les dentssur son flegme et sa determination.

"Je te remercie, maintenant si tu veux savoir comment je m'appelle, tu n'auras qu'à lire le registre !"

Le jeune homme lui avait rendu le stylo, et commencer dejà à s'eloigner vers les chambres. Il resta là à le regarder puis jeta un coup d'oeil au registre.

* Ronny Muyer-stahl ! *

" Ma chambre est en face de la tienne... Ronny! Et à coté tu auras le fils du directeur. "

Sur cette phrase, Leyran s'était dirigé vers sa chambre dans laquel il prit de quoi se changer et une serviette, et partit en direction des douches. Il recroisa Ronny dans le couloir au moment d'y aller.

" A plus tard ... Ronny! "

Il prenait un malin plaisir à prononcer son nom, il sentait que ça exasperait le Ronny en question et cela l'amusait.