Nom : Yagami
Prénom : Koyuki
Age : 17 ans (né le 31 décembre 1988 à 23h57)
Sexe : H
Sexualité : homo
Etudes : première
Histoire :
Koyuki est né dans une famille bourgeoise et fortunée peu de temps avant sa soeur. Sa mère, une maniaque et (trop) protectrice était immensément fière d’avoir mis au monde un si joli petit bébé. Depuis sa naissance, Koyuki attira à lui toutes les attentions. Sa mère la première, son père, ses grands-parents, ses tantes,... tout le monde était au petit soin pour le nouveau petit prince de la famille. Et la soeur ? Quelle soeur ? Ah oui, le petit Koyuki avait une soeur jumelle...
Tout le monde l’avait déjà oubliée. Pendant toute son enfance, Koyuki fut sous le feu des projecteurs. Cela ne le dérangeait pas, tant qu’on ne l’embêtait pas trop et qu’il pouvait faire ce qu’il voulait. On cédait à tout ses caprices, aussi petit soit-il, même si Koyuki n’était pas de nature capricieuse. En fait, il s’en fichait pas mal. Il voulait juste vivre sa petite vie, tout simplement. Il était intelligent, ça oui, il le savait. Et alors ? ça ne lui faisait ni chaud, ni froid. C’était bien. Sa mère était dingue de lui, il le savait. Et alors ? C’était pas si mal. Sa soeur ne l’aimait pas. Et alors ? Alors ça, c’était plus embêtant.
Koyuki aimait bien Keiko. Elle était toujours pleine d’énergie, « assez d’énergie pour deux », se disait-il souvent ; il riait tellement fort que tout le monde l’entendait et riait avec elle. Cela dérangeait sa mère, lui par contre, il aimait bien, ce rire... Mais sa soeur ne l’aimait pas, lui, l’ « aîné » de la famille. Il lui aurait bien donné cette place d’aîné, il s’en fichait complètement, si seulement elle voulait bien l’aimer un peu ! Mais quoi qu’il fasse pour rentrer dans les faveur de sa petite soeur, Keiko avait toujours l’air de le haïr davantage chaque jour.
Au bout d’un moment il abandonna. A quoi cela servait-il de supplier sa mère pour qu’elle ne se fâche plus sur Keiko, à quoi cela servait-il de lui demander avec ses yeux doux de ne pas supprimer ses cours de sport qu’elle avait l’air d’aimer tant. Il ne recevait rien en retour alors il arrêta. Sa mère supprima ses cours qui lui revenait fort cher et sa soeur fugua.
C’est à ce moment là qu’il comprit. Elle en avait marre de sa famille, de ses parents et de lui, sûrement. Le sport, c’était tout ce qu’il lui restait. Maintenant qu’elle n’avait plus rien, elle n’avait plus besoin de rester. Il s’en voulu, énormément. Pendant les deux jours de fugue de sa soeur, il ne mangea presque plus, il ne dormait plus beaucoup non plus... Sa mère s’inquiéta et alla chercher le docteur. Celui-ci lui prescrit des tas de médicaments que Koyuki s’empressait de jeter à la poubelle dès que sa mère avait le dos tourné. Lui il savait : ce n’était pas ces foutus médicaments qui allaient le soigner, mais le retour de sa soeur.
Lorsqu’elle revînt deux semaine plus tard, Koyuki avait perdus plusieurs kilos et était maigre comme un clou (pire qu’avant alors qu’il n’était déjà pas très gros). Sa soeur ne parut même pas le remarquer, mais Koyuki s’en fichait. Elle était revenue, c’était tout ce qui comptait. Les problèmes survinrent après...
Les parents des jumeaux se disputèrent et le divorce ne tarda pas à venir. Le père de Koyuki partit avec sa soeur, sa mère resta avec lui. Il n’eut plus de nouvelle d’eux depuis leur départ. Au début il avait du mal à s’y faire puis, petit à petit, il s’y habitua. Sa mère lui disait toujours que c’était de la faute de sa soeur que leur couple avait cassé, que c’était cette démone qui lui avait pris son mari, que tout était de sa faute. Le temps où ils étaient encore un famille manquait aussi à Koyuki, et les paroles que sa mère répétait jour après jour commencèrent à sonner vrai au fil du temps. Koyuki finit par croire que tout était réellement de la faute de sa soeur, et commença lui aussi à la détester.
Le mariage raté de la mère de Koyuki devint vite une obsession pour elle. Elle ne dormait plus la nuit, buvait le jour... Koyuki ne reconnaissait plus sa mère. Elle avait changé... Tout ça à cause de sa stupide soeur ! Un jour, sa mère ayant trop bu, traversa une rue sans regarder et une voiture la percuta. Elle mourut sur le coup.
Pourquoi il est dans ce pensionnat : Sa mère étant morte, il est venu vivre avec son père et sa soeur jumelle.
Caractère :
Koyuki est quelqu’un de calme, généralement. Il n’élève que rarement la voix, préférant la jouer fine et lancer des remarques qui clouent le bec à ses ennemis plutôt que crier à tout bout de champs comme le ferait sa soeur. Il est réfléchit (la plupart du temps) et fait attention à ce qu’il dit. Il ne prononce normalement jamais de gros mots, il a eu une bonne éducation. Koyuki est aussi très intelligent, il est brillant à l’école dans toutes les branches excepter en sport mais cela ne l’intéresse pas. Il admire ceux qui sont doués dans cette branche (à part sa sœur qu’il déteste maintenant) mais préfère de loin les échecs aux ballons. Etant surprotégé par sa mère lorsqu’il est petit, il a parfois du mal à se débrouiller seul mais fait tout pour ne pas le montrer (c’est trop embarrassant). Il aime être avec ses amis et s’amuser aussi. La solitude ne le dérange pas du tout, au contraire, il aime ça. Lorsqu’il est seul, il peut penser à plein de choses sans être dérangé. Même si il essaye de le cacher, Koyuki est très timide et très sensible. Le fait qu’il soit homosexuel y esr peut-être pour beaucoup. Cependant, après le divorce de ses parents, il se créa une sorte de carapace pour le protéger d’ « agressions » extérieures. Cette carapace le rend froid, distant et très peu courtois.
Apparence physique :
Koyuki a les cheveux châtains clairs avec des reflets roux de sa mère, coupés courts (mais pas trop tout de même) et des yeux bruns (bordeaux parfois ça dépend de la lumière). Ce beau jeune homme mesure un mètre 68 et pèse 53 kg. En clair, il n’est pas très gros ! Son visage est doux, il a souvent l’air mélancolique et sa bouche aux lèvres fines est bien dessinée.
Signe(s) particulier(s) :
- C'est le fils du directeur
- Il déteste sa soeur et la juge responsable de la mort de sa mère. Cependant, au fond de lui, il sait très bien que ce n’est pas de sa faute et espère toujours qu’elle arrêtera de le haïr. Mais ça, il refuse de se l’avouer.