Chambre n°1 : Koyuki Yagami, Kunio Mizuneko et Simon Faust

Keiko arriva la première en haut de l'escalier du troisième étage. Le souffle court (elle portait tout de même deux gros sacs et s'était dépéchée de monter les escaliers), elle déposa les deux sacs qu'elle portait à terre, sans ménagement et attendit son frère assise sur la dernière marche d'escalier.

- Qu'est-ce qu'il est lent !

En attendant son frère, elle reprit son souffle, pour ne pas montrer qu'elle avait dû faire un effort pour porter ces bagages. Elle se leva un moment pour noter quelque chose dans un carnet posé sur une table un peu plus loin, puis se rassit.

Plusieurs minutes plus tard, la tête de Koyuki se pointa à la vue de Keiko.

- Pas trop tôt ! Je commençais à perdre patience !

Elle se leva, pris les deux sacs et s'engagea dans un couloir. Sans se retourner, elle lui dit :

- J'ai inscrit ton nom dans le registre, tu as la chambre n°1

Elle s'arrêta quelques secondes plus tard devant une porte avec le numéro de la chambre et le nom de Koyuki Yagami écrit en dessous. Elle déposa les sacs devant la porte sans l'ouvrir (elle ne voulait pas sentir l'odeur des boules puantes qu'elle avait écrasées un peu plus tôt dans la journée).

- Voilà, c'est ici que je te laisse. Bienvenue dans ta nouvelle maison !

Elle lui tira la langue comme une gamine, s'imaginant déjà qu'elle sera la réaction de son frère lorsqu'il verra l'état de sa chambre, et surtout quand il sentira sa bonne odeur...

- Une dernière chose, les prochains arrivants ce sera à toi de t'en occuper pour la distribution des chambres. Trois pensionnaires par chambre, c'est pareil pour la tienne. Tu inscriras les noms des pensionnaires et leur chambre dans le registre posé sur la table.

D'un geste de la main elle le salua et partit, une sale petit sourire fiché sur ses lèvres.

Koyuki arriva en haut des escaliers le souffle court. Il s'était dépéché pour essayer de rattrapper sa soeur mais rien à faire, elle allait trop vite. Quand Koyuki arriva au troisième étage, elle l'attendait sur une marche de l'escalier.

Keiko :"Pas trop tôt ! Je commençais à perdre patience !"

- Désolé...

Il écouta les informations que lui donna Keiko avec un oreille attentive. Il regarda ensuite la porte de sa chambre, son numéro et son nom inscrit sous le numéro et sourit.

Keiko : "Voilà, c'est ici que je te laisse. Bienvenue dans ta nouvelle maison !"

- Merci de m'avoir aidé... murmura-t-il pas trop fort.

Keiko allait partir quand soudain elle se remit à parler. Koyuki qui s'apprêtait à ouvrir la porte de sa chambre s'arrêta juste à temps, la main sur la poignée de la porte. Il l'écouta puis fit un signe de tête pour dire qu'il avait compris.

Quand Keiko eu disparu de sa vue, Koyuki ouvrit enfin la porte de sa chambre... Pour la refermer aussitôt.

- Beurk !!!

Koyuki respira à fond l'air frais du couloir. Qu'est-ce que c'était cette odeur ??? Infect ! Il ferma les yeux inspira à fond et se boucha le nez et pénétra dans sa chambre. Il fila vers la fenêtre, l'ouvrit en grand puis s'en alla vite de sa chambre.

Une fois la porte fernée, il respira à grande goulée et s'assit sur un de ses sacs pour réfléchir. C'était sûrement un coup de sa soeur, pas possible autrement. Il serra le poing et dire qu'il avait presque penser qu'il pourrait peut-être bien s'entendre. Il eut un rire amer.

- Elle va me le payer... me le payer cher, très cher !

Puis, laissant ses bagages devant sa chambre, il redescendit les escaliers en attendant que sa chambre s'aère et devienne plus respirable.

[-> Hall d'entrée]

[du hall]

Kunio arriva dans la chambre précédemment mis en brol par quelqu'un, tenant la valise verte, il attendait Koyuki qui était allé prendre la valise bleue.

*Oh, quel mauvais odeur!* pensa-t-il au moment où il entra, mais très vite, ses pensées se sont tourné sur Koyuki
*Pourvu que la valise ne s'ouvre pas.. Je ne veux pas qu'il voit tous mes sous-vêtements...*

Pour changer de pensée, il mit sa valise verte près d'un lit.

*Mmh, j'ai l'impression qu'il y a eu une bataille ici..* pensa-t-il en regardant dans le lit.

*Simplette cette chambre.. je me demande qui sera le 3ème colocataire de la chambre..*

Il s'assit sur le lit à attendre Koyuki.

Koyuki remonta les escaliers en compgnie de Kunio puis, arrivé en haut, il indiqua au beau ténébreux où elle se trouvait tandis que lui s'occupait de la valise bleue. Péniblement, il avança, pas après pas, ses doigts commençant à le faire souffrir doucement.

Enfin il arriva devant la porte. Il posa la valise et entra en plaçant la valise devant lui et dit à Kunio :

- Désolé pour l'odeur... Ma soeur a voulu me faire une sale blague...

Il était un peu gêné surtout que malgré la fenêtre ouverte, il restait encore un peu d'odeur de boules puantes...

Puis il regarda Kunio (donc pas devant lui), il était vraiment beau... et avança... Avança encore et... cogna la valise qui tomba et, sous le choc s'ouvrit dévoilà tout son contenu... c'est-à-dire... des sous-vêtements.

Rouge de honte, Koyuki bredouilla des excuses

- Je suis vraiment désolé !

Décidément, ce n'était pas son jour !

Kunio se leva du lit. il vit la scène de Koyuki qui cogna la valise. Et de là, des milliers (XD) de caleçons et boxers noirs sortirent de la valise.

"Ce n'est pas grave..." dit-il le visage rouge pivoine.

*Je savais que la valise allait craquer, je savais.. Il ne fallait pas que ma tante prenne celle-ci, mais elle a fait, et maintenant que cette valise s'est ouverte, je me retrouve avec tous mes sous-vêtements éparpillé près de lui..* pensa-t-il un moment *Et lui, je ne peux pas me ridiculiser devant lui, non, je ne peux pas.. ce serait bête, mais pourquoi maintenant.. J'aurai pu l'éviter, j'aurai du prendre la valise bleue!*

Kunio s'avanca de jeune homme qui ramassait ses boxers. Il prit sa main, et dit :

"Laisse, je peux le faire tout seul.." dit-il en regardant dans les yeux d'un regard profond "Ne te culpabilise pas, c'est pas de ta faute, de toute façon cette valise était fragile.."

*Oh, que sa main est douce..* pensa-t-il, son visage tout rouge.

Puis, il la lacha, se rendant compte qu'il le touchait. Il recula un peu, et commencça à prendre les autres sous-vêtements sur le sol.

*Mais qu'est-ce qui m'a prit de lui prendre la main?!*

[Kyaa je profite que ma mère ne soit pas là ! hehehe... ^^]

Koyuki était super géné et, le visage rouge écrvisse, il commença à ramasser les affaires éparpillées un peu partout.

- Je suis vraiment désolé, pardon,... Ne cessait-il pas de répéter.

Il ne remarqua pas Kunio s'approcher de lui, aussi fut-il surprit lorsqu'il remarqua une grande ombre noire près de lui. Il leva la tête, surpris, puis, en remarquant Kunio, la teinte de son visage rougit de plus belle.

- Je suis vraiment dés... répéta-t-il encore.Mais il s'arrêta : Kunio venait de lui prendre la main.

"Laisse, je peux le faire tout seul... Ne te culpabilise pas, c'est pas de ta faute, de toute façon cette valise était fragile.."

Il se regardaient dans les yeux si bien que, noyé dans ce regard profond, Koyuki oublie que le beau ténébreux lui tenait la main.

Ce n'est qu'au moment où Kunio la lui lacha qu'il s'en rendit compte. Il rougit encore, géné.

- Non,non, je vais t'aider, c'est ma faute, c'est moi qui l'ai fait tombée.

Il recommença à ranger les vêtements, en évitant de croiser encore le regard si troublant de son nouveau compagnon de chambre.

[Voilà, court post mais c'est parce que ma mère ne va pas tarder à rentrer...dsl !]

*Mais pourquoi l'ai-je touché? Pourquoi?!* pensa-t-il en ramassant les sous-vêtements noirs que Koyuki, le jeune homme roux qui était désormais son compagnon de chambre, avait fait tombé à cause de la valise verte qui était fragile. *Et si je tentai..? Si jamais il l'étais, et si c'était normal qu'il me fixait comme ça?! Il faut vraiment que je tente...*

Kunio ramassait d'une très grande vitesse les boxers noirs qui étaient tombés par terre. Tellement vite qu'il avait déjà fini. Il avait vu que le rouquin (qui d'ailleurs rougissait en prenant les sous-vêtements dans sa main) l'avait aidé. Puis, il mit ses dessous sur le lit.

"Koyuki, si tu veux m'aider, tu n'as qu'à les poser ici.." dit-il au jeune homme qui continuait à ramasser par terre.

Kunio s'avança vers Koyuki. Il s'avança comme envouté par celui-ci..

*Ooh, mais qu'est-ce qui m'arrive?*

Il n'arrêtait pas d'avancer vers lui, pendant que lui ne le remarquait pas.

*Allez, je vais le faire...*

Kunio était maintenant assez proche du jeune homme.. Et là, il commença à prendre le Roux dans ses bras.

*Oh, qu'il est beau..* pensa-t-il en sentant le corps de Koyuki dans ses bras.

[HRP : Mmh, ça avance vite..]

[je vois ça...]

Koyuki ramassait les affaires de Kunio quand il remarqua que celui-ci allait vraiment vite pour récupérer ses affaires, tellement vite qu'il n'y eut bientôt plus rien à ramasser.

A la demande de Kunio, Koyuki déposa les boxers noirs sur le lit de son compagnon de chambre.

Tandis qu'il était occupé à se décharger de tous les sous-vêtements qu'il avait ramassés, il n'aperçut pas Kunio s'avancer lentement et de plus en plus près, trop proche peut-être...

Koyuki tournait le dos à Kunio. Quand il eut terminé de se décharger, il s'apprêta à se retourner quand soudain, de grands bras l'entourèrent.

Etonné, Koyuki essaya d'abord de se dégager puis, quand il se rendit compte qu'il s'agissait de Kunio, son corps se détendit.

Le coeur de Koyuki battait la chamade, le sang lui pulsait dans les tempes, il avait chaud et froid en même temps, si bien qu'il se mit presque malgré lui à frissoner. Sa gorge s'assêcha, Koyuki ne savait pas quoi faire...

- Kunio...

Sa voix n'était qu'un murmure, il n'était même pas sûr que son compagnon l'ait entendue. Tout cela était tellement nouveau pour lui ! Il n'avait jamais connu ça auparavant... Il était à la fois angoissé et heureux, comme s'il attendait cela depuis des années.

Son ventre se noua et puis soudain, il se laissa aller. C'était si bon ! Il laissa retomber sa tête contre le corps musclé de Kunio et prit les bras du jeune homme dans ses mains.

Il sourit quand il remarqua que les mains de son compagnon de chambre étaient beaucoup plus grandes que les siennes. En réalité, c'était Kunio tout entier qui était plus grand que lui.

Koyuki sourit encore une fois. Adossé contre le corps de Kunio, il se sentait en sécurité... Rien ne pouvait lui arriver.

[C'est pas beau tout ça ? Bon j'arrête là sinon je vais m'emballer... Prochaine conexion à internet : demain matin, puis demain après midi ^^]

[Mmh, faut que je me dépêche de répondre alors ]

Kunio sentait la chaleur du corps de Koyuki l'envahir, lui qui était en train de l'enlacer.
Il n'avait jamais eu de contact avec ne personne aussi douce que celle-là. (Il faut dire que le passé de Kunio ne lui eusse pas fait de cadeau. La vie que Kunio avait eu n'était pas celle qu'il voulait : personne n'avait la vie qu'on espérait.)

Kunio commençait à toucher le torse de jeune homme roux à travers son t-shirt. Il y sentit les contours du beau jeune homme.

*Je vois qu'il aime ça....* pensa-t-il en regardant l'expression que se lisait sur le visage de Koyuki *Mais pourquoi m'avait-il repoussé un moment?*

Soudain, Kunio lacha Koyuki : il voulait le laisser respirer.

"Dis, Koyuki... "

Koyuki sentait son corps se réchauffer, cette agréable sensation lui envahissait tout le corps. Il ferma les yeux et sourit tendrement.

Koyuki sentit Kunio le toucher au torse, ses caresses faisaient frissoner le jeune garçon de plaisir. L'étreinte de Kunio se resserrait de plus en plus puis soudain, Kunio le lacha.

"Dis, Koyuki... "

Kunio était toujours derrière Koyuki, il sentit le souffle du jeune homme dans sa nuque. Koyuki se rendit compte soudain qu'il n'osait pas se retourner et, au même moment, il se demanda pourquoi. Il n'en savait rien, il ne comprenait pas... De la gêne ? C'était Kunio qui avait commencé à l'enlacer, Koyuki ne devait pas se sentir gêner. De la honte ? Honte d'avoir eu du plaisir à se faire enlacer par un homme ? Non, c'était autre chose... De la peur alors ? Oui, peut-être. Peur de ne pas savoir jusqu'où cela le mènerait, peur de l'inconnu, de la nouveauté...

Pourtant il n'allait pas rester indéfiniment là, le dos tourné à Kunio. Il faudrait bien qu'un moment ou un autre il se retourne... Koyukie ferma les yeux, respira un grand coup sans bruit, presque douloureusement et se retourna lentement vers Kunio.

Il regarda ce visage, si joli à voir, et ces yeux, à se perdre dedans et ses peurs s'envolèrent en un instant. Koyuki se rappela le sentiment de sécurité qu'il avait ressentit un peu plus tôt, dans les bras de Kunio. C'était exactement ce sentiment qu'il ressentait en ce moment, la certitude que rien ne pouvait lui arriver de mal tant qu'il serait avec Kunio.

Koyuki esquissa un petit sourire, doux, passionné.

- Kunio...

Il murmura son nom comme la brise du matin, doucement et tendrement.

Koyuki sentit Kunio s'approcher de lui, doucement, les bras du jeune homme entourèrent le frêle garçon et leur lèvres se touchèrent, tendrement. Koyuki ne savait que faire. C'était la première fois qu'il embrassait quelqu'un, et le fait que ce soit un garçon le rendait encore plus nerveux. Son coeur s'accéléra, son souffle devint plus court et le rouge lui monta rapidement aux joues, parfaitement assorti à la couleur de ses cheveux.

Tandis qu'ils s'embrassaient, Koyuki sentit Kunio le pousser légèrement vers le lit mais Koyuki ne voulait pas, tout allait trop vite. Mais sa faible résistance ne fit pas le poids contre le corps musclé de Kunio et il tomba sur le lit, Kunio au dessus de lui.

Ils continuaient tous deux à s'embrasser et Koyuki sentait que Kunio voulait ajouter la langue à ce baisé. Koyuki était un peu désemparé, perdu. Il ne savait plus quoi faire, tout allait trop vite, Koyuki ne savait plus s'il voulait vraiment ou s'il ne voulait pas, mais Kunio ne lui laissa pas le temps de réfléchir davantage sur la question car il glissa sa main sous le t-shirt de Koyuki. Le jeune garçon sentit la main de Kunio le caresser et ne pu retenir un gémissement.

Cependant son cerveau sonnait l'alarme. Tandis que son corps acceptait ce contact si agréable, la tête de Koyuki lui criait d'arrêter. Ce combat intérieur était insupportable pour Koyuki qui ne savait quoi écouter. Son corps ou sa tête ?

La main de Kunio continuait à se balader sous le t-shirt de Koyuki et le jeune garçon prit sa décision : il attrappa la main de Kunio et lui dit dans un souffle :

- arrête... s'il te plait...

Koyuki se dégagea, doucement, se leva et alla s'installer sur son lit. Il s'assit dessus les jambes croisée et attendit quelques instants, le regard baissé. Il avait les joues brulante et le coeur qui battait à tout rompre.

- je suis désolé,... je... je n'ai pas l'habitude... c'est... la première fois.

Il leva les yeux vers Kunio et lui demanda d'une petite voix :

- Laisse-moi juste un peu de temps...

"Mais.."
dit-il doucement en regardant le jeune homme qui venait de repousser sa main qui touchait la peau du torse de son colocataire.

Kunio se leva, il se sentit bête... Il ne savait pas pourquoi il avait fait ça, mais il l'avait fait.
Il savait pourtant que Koyuki allait réagir dans ces tons là.. c'était logique.. mais il l'avait quand même fait dans cette chambre, encore empestée par l'odeur répugnante des boules puantes préalablement mises par la soeur de Koyuki. Il n'avait pas pu se retenir en le voyant.. lui.

Il baissa sa tête.. se demandant pourquoi il ne s'était pas retenu, se sentant terriblement idiot.

*Mais qu'est-ce qui m'a prit?! Qu'est-ce qui s'est passé dans ma tête?!*
pensa-t-il en serrant fort ses poings et ses dents, tellement fort qu'il en tremblait.

Puis, sa colère se lâcha.. suivi de quelques larmes qui coulèrent sur ses joues légèrement rougies de honte et de colère..

"Que croyais-tu que je faisais, je ne pouvais pas m'en empêcher, c'est aussi la première fois que je fais ça, j'ai aussi besoin de temps mais là je n'arrivais plus à me controler c'était trop tentant!!!" cria-t-il...

Puis, il s'arrêta brusquement.. Il savait qu'il ne fallait pas se comporter comme ça...

"Mais bon, si tu veux, je peux te foutre la paix.."
dit-il d'un air à la fois mélancolique et sec et accompagné de longues larmes coulant sur ses joues...

Kunio commença à marcher vers la porte pour sortir de la chambre, histoire de mieux réfléchir à ce qu'il venait de faire à l'instant même.. Il marchait silencieusement la tête baissée, honteux de ce qu'il avait fait...

Koyuki vit que sa réaction par rapport à son colocataire l'avait blessé. Il n'avait pas eu l'intention de le blesser, il avait juste besoin d'un peu de temps, rien d'autre. Il n'était pas habitué à tout ça et la précipitation, surtout dans ce genre de situation n'était pas la tasse de thé du jeune garçon.

Kunio avait l'air désemparé, Koyuki eu mal pour lui, ça ne devait pas être facile, il le savait... et cette odeur de boule puante lui donnait la nausée. Koyuki ne se sentait pas très bien,il était mal à l'aise vis à vis de Kunio et ne savait pas comment réagir.

Il voulait lui dire pardon, s'excuser de son attitude, lui demander de comprendre, d'attendre un peu, de lui laisser du temps, il voulait tellement s'expliquer... mais les mots restaient coincés dans sa gorge et aucun son ne voulait en sortir. Il ne pouvait donc que regarder, subir, être spectateur de la scène qui se déroulait devant ses yeux, impuissant.

Il vit Kunio serrer les poings si fort que Koyuki en eut mal pour lui, ses joitures devînrent blanches, ses mains tremblaient. Puis soudain il éclata. Koyuki ne s'y attendait pas. Dans sa tête Kunio était quelqu'un de calme, tranquille, pas quelqu'un qui puisse s'énerver. Koyuki sursauta en entendant cette voix emplie de colère. Il regarda Kunio, la peur se lisait sur son visage, mais elle disparut dès qu'il remarqua les larmes de son colocataire.

La culpabilité l'envahit. Il n'avait pas voulu mettre Kunio dans cet état et ça lui faisait mal de le voir ainsi. Kunio lui avoua que c'était la première fois à lui aussi, qu'il avait besoin de temps tout comme Koyuki mais que ça avait été plus fort que lui... Koyuki comprenait. A ce moment-là, il avait été à deux doigts de se laisser aller, mais sa tête avait pris le dessus, comme elle le faisait souvent.

"...mais là je n'arrivais plus à me controler c'était trop tentant!!!"

Les derniers mots de Kunio résonnèrent longtemps dans la tête de Koyuki, il ferma les yeux, douloureusement... mais les rouvrit presqu'aussitôt. Un silence règnait dans la chambre, Kunio s'était calmé, la tempête était passée presqu'aussi vite qu'elle était apparue.

"Mais bon, si tu veux, je peux te foutre la paix.."

Le ton de Kunio était mélancolique et pourtant sec. Cette phrase fut comme un coup pour Koyuki. Non ! Il ne voulait pas ! Il voulait rester avec Kunio ! Il avait juste besoin de temps ! Mais les mots ne voulaient pas sortir... Seul le silence répondit à Kunio. Un silence à la fois pesant et douloureux.

Des larmes coulait encore sur le beau visage de Kunio, de grosses perles translucides qui venaient s'écraser sur le sol de la chambre. Puis Kunio lui tourna le dos et se dirigea vers la porte.

Le coeur de koyuki fit un bond dans sa poitrine. Kunio avait-il pris son silence pour une affirmation à sa proposition ? Le coeur de Koyuki s'accéléra. Il ne voulait pas qu'il parte !

Complêtement désemparé, Koyuki ne savait pas quoi faire. Et ces mots qui ne voulaient pas sortir de sa gorge ! Il aurait voulu lui crier Attends ! Ne part pas ! J'ai besoin de toi ! Ne t'en vas pas ! S'il te plait...

Mais sa voix avait disparue. La lâche, jamais là quand il avait besoin d'elle...

Alors tandis qu'il essayait en vain de faire revenir sa voix, la solution lui apparut comme une évidence. Il savait ce qu'il fallait faire...

D'un bond, il se leva de son lit et se précipita vers Kunio avant que celui-ci n'atteignit la porte et lui attrappa le bras. Il l'attira ensuite vers lui et le serra très fort dans ses bras.

C'était tellement agréable. Koyuki ferma les yeux, ses bras frêles et presque sans force serraient le torse de Kunio avec l'énergie du désespoir.

- Ne part pas...

Kunio continuait d'avancer la tête baissée en direction de la porte. Ses pensées se tournaient toutes vers Koyuki, il se sentait bête d'avoir agi comme ça. En gros, il avait réagi comme un abruti.

Mais, au moment où Kunio allait ouvrir la porte avec sa main qui avait été rougie par la colère, il sentit une chaleur retenir son bras : c'était Koyuki qui le suppliyait de ne pas partir. Il commençait à l'étreindre pour essayer de retenir Kunio et c'était tellement bon pour Kunio de sentir à quel point le corps du jeune rouquin était chaud. Il voyait bien que Koyuki se culpabilisait, mais non, c'était de sa faute à lui.

(Il s'était rappelé de la fois où il avait enfin dit ce qu'il éprouvait à Paul, son ancien meilleur ami...

[FLASH-BACK]
Kunio et Paul était rentré de l'école, comme à leurs habitudes, et puisque que paul habitait à deux patés de maisons de Kunio, à chaque fin de cours, Paul allait chez Kunio pour soit jouer, soit réviser, soit préparer un exposé. Mais ce jour-là était bien différent, Kunio allait enfin dire la vérité à Paul, lui qu'il connaissait depuis qu'il était à la maternelle.

Alors donc, quand ils se mirent à faire leurs devoirs, Kunio s'avança devant Paul, qui était plus imposant que Kunio.

"Paul, je dois te dire quelque chose.."
dit-il pendant que son meilleur ami réfléchissait à un problème de mathématique.

Soudain Paul sortit de son problème. Il leva la tête en direction de Kunio.

"Oui, qu'est-ce qui ya Kun' ?"
demanda-t-il à Kunio alors qu'il était assis.

Le coeur de Kunio se mit à battre rapidement, il n'osait pas le dire, mais pourtant, il avait une folle envie, ses mots ne voulaient pas sortir, mais pourtant, il allait le faire.

"Paul, promets-moi de ne pas me taper, promets-moi de rester mon ami, promets-le moi!!"
cria-t-il en ayant le visage assez attristé.

Paul fut étonné, il se demandait pourquoi son meilleur ami se conduisait comme ça..

"Euh.. oui? Mais qu'est-ce qu'il y a?"

Kunio avait la gorge serrée, il allait craquer.. il ne pouvait plus garder son secret.

"Je t'aime.."
dit-il tout doucement..

[i]Et là, Paul fut encore plus étonné, il ne se doutait pas de ça.. Il se leva, et, lui répondit :

"Désolé, mais je ne suis pas de ce coté.. "

Kunio commençait à pleurer, il allait s'effondre, il sentit son coeur lacher, il ne voulait plus vivre.. C'est ça! Il ne voulait plus vivre! Mais là, la tristesse de Kunio éclata.

"Sors de chez moi! Laisse-moi! Je ne peux plus te voir! Sors! "
cria-t-il en pleurant de toutes ses forces.

Paul était bouche bée.. c'était la première fois qu'il voyait son ami comme ça.. mais il se sentait coupable, il se leva donc, il sortit de la pièce laissant Kunio effrondé sur le sol à pleurer...
[FIN DU FLASH-BACK]

Depuis, Paul ne s'adressait plus à Kunio, car cela rendait Kunio triste de voir la tête du son ancien meilleur ami.)

"Veux-tu vraiment que je reste?" demanda-t-il d'un air désolé "Après tout ce que j'ai fait?"

Kunio voulait laisser du temps à Koyuki, cette fois-ci il s'était calmé dans les bras du jeune rouquin qui l'avait, pour ainsi dire, accueilli d'une façon étrange...

Koyuki serrait toujours Kunio contre lui, il ne voulait pas le lâcher de peur qu'il parte pour de bon. Il ne voulait pas rester seul, il avait besoin de Kunio à ses côtés.

- Je suis désolé, je voulais pas te blesser, ne pars pas...

Si Koyuki avait été dans un autre état, il aurait sûrement sourit parce que sa voix était finalement revenue. Il était même soulagé. Mais à ce moement là, il n'avait pas envie de rire, plutôt envie de pleurer. Il se sentait mal, perdu, abandonné et coupable.

Tous ces sentiments désagréables étaient en contradiction avec l'impression de chaleur et de bien être qui l'envahissait alors qu'il serrait Kunio dans ses bras.

"Veux-tu vraiment que je reste? Après tout ce que j'ai fait?"

La voix de Kunio était désolée, Koyuki en eu les larmes aux yeux. Kunio n'avait rien fait de mal, c'était lui, Koyuki, qui avait agi comme un crétin. Il avait repoussé la première personne qui faisait réellement attention à lui depuis des années, le seul qui lui avait montré de l'affection et lui, comme un imbécile, il l'avait repoussé. Et par ce fait, Koyuki avait blessé la seule personne qui était importante à ses yeux. Il s'en voulait.

De grosses larmes vinrent mouiller le t-shirt de Kunio.

- Tu n'as rien fait de mal, c'est moi...

Koyuki était toujours serré contre Kunio, il ne parvenait pas à se détacher de lui.

- je n'aurais pas du réagir comme ça...

Il agrippa le t-shirt de Kunio et le serra fort.

- je ne voulais pas te blesser, je...

Encore une fois les mots ne voulaient pas sortir. Maudite voix, il avait encore tellement de chose à dire !

Koyuki s'écarta un peu de Kunio et leva la tête vers lui, le regard rempli de larmes et de tristesse. Il était un peu angoissé. Il ne savait pas comment allait réagie Kunio. Allait-il le rejeter comme lui l'avait repoussé un peu plus tôt ?

[hop je te réponds... vite parce que je sais pas ce qui se passe mais mon ordi bugg !!! ma connection à msn est coupé, sait pas quoi faire, ordi pourri !]

Kunio le reprit dans ses bras en serrant fort, et Koyuki pleurait toujours, même si le jeune homme lui avait dit de ne pas pleurer. Il n'arrivait pas à s'arrêter. Ses larmes n'avaient pas l'air de vouloir se tarir, à chaque larme versée venait s'en ajouter une autre.

Il était bien, là dans les brs de Kunio. Il aurait voulu que ça dure indéfiniment.

Les lèvres de Kunio vinrent chercher le contact de celles de Koyuki et un doux baisé s'ensuivit. Kunio pleurait lui aussi... Il faisaient un drôle de couple tous les deux. Les gens qui s'aiment ne devraient pas pleurer quand ils s'embrassent. Un baisé c'est quelque chose de chouette, d'agréable, de gaie (XD stupide jeu de mot... dsl ). Et eux, ils étaient là, tous les deux, dans les bras l'un de l'autre, à s'embrasser tandis que de grosses larmes coulaient le long de leurs joues.

Cette fois-ci Koyuki ne s'en alla pas. Il ne voulait pas reproduire la même erreur que l'autre fois. Mais son coeur battait fort, il avait froid et chaud en même temps, il avait peur et pourtant il avait envie... envie d'embrasser Kunio encore et encore.

L'esprit de Koyuki fit sonner encore l'alarme mais cette fois-ci, Koyuki l'envoya balader. Il ne l'écouta pas, préférant le désir de son corps que cette stupide raison qui avait failli lui faire perdre celui qu'il aimait.

Et puis, doucement Koyuki se lacha complêtement. Il n'y avait plus rien d'autre qui comptait à part Kunio et lui, qui s'embrassaient. Lèvres contre lèvres, Koyuki se servit pour la première fois de sa langue pour rendre ce baisé encore plus doux, encore plus tendre, pour montrer à Kunio combien il l'aimait et combien il avait besoin de lui.

Il encadra le beau visage de Kunio avec ses mains, et en descendit une jusque dans sa nuque, en le caressant tendrement.

C'était si bon...

- Je t'aime Kunio...

[voilà suite demain, vais me coucher moi... Bonne nuit ]

Kunio l'aimait, c'était évident.. Il savait que Koyuki pouvait le comprendre... et il avait fait le bon choix.. Il allait enfin connaître le vrai amour.. mais il le vivait là, sans s'en rendre compte.. en mélangeant les deux langues.. que c'était bon!

Soudain, Kunio sortit de ce doux baiser, Koyuki avait arrêté de l'embrasser, il aurait voulu que cela dure une éternité mais il fallait bien une fin..
- Je t'aime Kunio...

"Moi aussi Koyuki, moi aussi..."
dit-il au garçon qu'il aimait.

Kunio se demandait de ce qu'il allait faire maintenant.. bien qu'il était toujours tenu par les bras du jeune homme roux... Dans les frêles bras de la personne qu'il aimait.. Ses doux petits bras qui étaient, certes, plus fin que ceux de Kunio.

Les odeurs pestinentielles s'étaient enfin effacées, plus aucunes n'odoraient la pièce.. Plus aucunes.

Kunio se mit à regarder les grands yeux qui le fixaient.. ceux du jeune rouquin...
Leurs larmes se sèchèrent, laissant que des traces quelques peu visibles.. Elles étaient séchées par la chaleur qui émanait des deux corps qui s'étaient rapprochés, l'un de l'autre.. Que c'était bon.. mais jusqu'à quand?

Kunio voulait agir.. il le voulait vraiment mais il avait peur que Koyuki réagît comme il avait fait.. il ne voulait plus recommencé... de peur de l'effrayer... de peur de le revoir pleurer... Il voulait qu'ils vivent heureux à deux.. sans qu'il n'y ait plus de craintes...

"Qu'allons-nous faire maintenant?"
demanda-t-il simplement.

"Moi aussi Koyuki, moi aussi..."

La réponse de Kunio résonna longtemps dans la tête de Koyuki. C'était si agréable d'entendre ça de la part de celui qu'on aime. Il était bien, là, dans le bras de Kunio, serré contre lui. Même cette chambre avait l'air de contribuer au bonheur de Koyuki. En effet, la fenêtre ouvert avait chassé l'odeur pestillencielle des boules puantes. Ils pouvaient enfin respirer librement.

Koyuki leva la tête vers Kunio, ses beaux yeux noirs le regardaient. Les larmes avaient laissées des sillons humides sur la peau pâle de Kunio. Koyuki passa une main sur les joue de Kunio pour chasser ce qui restait des larmes, c'est à dire plus grand chose... Elles avaient déjà sêché.

Koyuki lui sourit, tendrement puis son regard dériva sur les affaires de Kunio toujours en désordre sur le lit, et ses valises à lui qu'il n'avait pas encore rangées.

"Qu'allons-nous faire maintenant?"

Koyuki redirigea son regard vers son compagnon et sourit. C'était trop mignon. On aurait dit que Kunio craignait la réaction de Koyuki s'il entreprenait quelque chose de... trop osé. Koyuki le remercia intérieurement de poser la question. Il n'avait pas envie d'aller plus loin pour l'instant. Il estimait qu'il avait déjà fait un grand pas dans la nouveauté et avait besoin d'un peu de temps pour assimiler tout ça, toutes ses sensations qui l'assaillaient en ce moment.

- On pourrait commencer par ranger nos affaires, qu'est-ce que t'en dis ?

Il n'était pas sûr que c'était ce à quoi s'attendait Kunio, mais tant pis. Ils avaient tout le temps devant eux pour faire d'autres choses...

Koyuki fut soulager d'entendre Kunio accepter sa proposition. Il lui dit qu'il n'était pas obliger de l'aider mais Koyuki y tenait. A deux, ça irait plus vite.

Kunio commença par vérifier si la valise verte était bien vide puis s'occupa de ses sous-vêtements sur le lit. Il avait l'air tellement concentré que Koyuki en sourit.

Il était drôlement mignon.

Koyuki aida Kunio de son mieux et les sous-vêtement furent bientôt rangés.

*Une bonne chose de faite*

Vint ensuite à la valise bleue de se vider. Celle-ci était plus grande que la verte et devaient contenir le reste des vêtement de Kunio.

"Ca va? Tu suis?"

Koyuki qui se teait derrière Kunio lui sourit et aquiesça.

- Oui oui, ça va ^^

Ils attaquèrent ensemble la deuxième valise. Koyuki remarqua avec étonnement que tous les vêtements de Kunio étaient noirs, il en fit la remarque à son compagnon.

- Tu ne portes que du noir ?

En y réfléchissant bien, c'était pas si mal... Le noir c'était chic, ça donnait un air "ténébreux"... tout à fait le style de Kunio.

Pusi vint au tour de Koyuki à ranger ses affaires. Ce fut vite fait, en quelques minutes il eut fini. Bon d'accord, ce n'était pas hyper bien rangé mais ça faisait l'affaire.

- Fini ! Ouf ! Je n'aime pas tellement les rangements...

Il s'assit sur son lit et puis demanda :

"Qu'allons nous faire maintenant?"

en reprenant la phrase de Kunio dite un peu auparavant.

Après deux minute d'intensive recherche, Simon trouva enfin la chambre numero 1. Il la regarda du coin de l'oeil puis s'approcha de celle et frappa. Mais ne sachant si il y avait des gens déja installés, il ouvrit la porte. il vit alors deux jeunes homme. Il eut un sourire, posa sa valise a terre et leur lanca d'un ton joyeux:

" Bonjour bonjour! Je crois bien, helas pour vous, que je suis votre nouveau colocataire dans cette chambre. Je m'apelle Simon, Simon Faust, enchantée!"

Koyuki attendait la réponse de Kunio quand soudain, quelqu'un frappa à la porte. (Kunio, t'as de la chance ^^) Intrigué, Koyuki touna la tête vers la porte et n'eut même pas le temps de répondre "entrez", la porte s'ouvrait déjà.

Un jeune homme apparut dans l'encadrement de la porte. Plus grand que Koyuki, les cheveux noirs, long, le teint pâle, et les yeux noirs, il salua Koyuki et Kunio et se présenta.

Koyuki fit de même.

- Salut, moi c'est Koyuki et je te présente Kunio.

dit-il en montrant Kunio.

- Bienvenue dans le pensionnat Yagami ^^ et bienvenue dans notre chambre, si tu es notre nouveau colocataire. Il reste une place de libre.

Il indiqua le dernier lit d'un signe de la main et continua :

- Je suppose que c'est Keiko qui t'as accueilli... J'espère qu'elle ne s'est pas montrée trop chiante, si c'est le cas, il faut l'excuser, c'est dans sa nature...

" Keiko? Et bien ,vous allez l'air d'être une sacrée famille vous deux, d'après elle c'est toi le diable et je vois que c'est réciproque. Sinon je suis ravi de te rencontrer toi et le dénommé Kunio, vous m'excuserez l'interruption mais je n'étais pas sur de savoir si la chambre était libre ou si il y avait des personnes. Ou dois je m 'installer, je vais mettre moi même mes valises, je ne veux pas vous déranger, vous sembliez en pleine discussion ou je me trompe?"

Simon s'approcha de Koyuki pous ensuite aller vers la fenètre et se poser dos au mur tout en fermant les bras.

[edit by Koyuki : essaye de te relire de temps en temps ^^ là j'ai corrigé les fautes de frappe, mais je ne le ferai pas tt le temps !]